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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:28
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Je vous ai promis, mes amis (es), un compte-rendu concernant l'entrevue de Vendredi dernier avec la direction du Centre de Dialyse, dans lequel je suis admis pour traitement trois fois par semaine. Je me devais donc de ne pas trop tarder à tenir ma parole, ce n'est pas dans mes habitudes ! Disons tout de suite que, si de réels échanges de vues ont eu lieu, ils ne m'ont pas donné vraiment satisfaction. J'ai pu évoquer les problèmes et éviter de devoir aller plus loin, bien plus loin. Mais il subsiste en moi un sentiment de malaise, d'incertitude, comme de non accomplissement d'un devoir...,alors que je n'ai AUCUNEMENT été pris au sérieux ! 

J'ai assuré à Mr le directeur, ainsi qu'à mon docteur référent que j'avais la plus entière confiance en eux, ainsi qu'en une majorité des personnes employées, et c'est vrai. Il ne me vient pas à l'idée que l'on puisse sciemment profiter des patients dont la vie repose entre des mains responsables. Mais je maintiens que quantité d'erreurs se produisent, par manque de coordination et de discipline. Et que ces déficiences ont coûté la vie de patients âgés, diabétiques le plus souvent, et que l'on a plutôt tendance à priver qu'à gâter ! Il faut peu de chose parfois pour rompre l'équilibre et faire pencher du mauvais côté une balance que la maladie rend des plus sensible... J'ai en main des preuves de ce que j'avance, et préfère prévenir pour guérir, que semer encore plus le désarroi.

Pour revenir à mes problèmes, bien qu'il m'ait été spécifié n'avoir jamais été en danger, il s'avère, après étude de différentes sources médicales, qu'il est interdit à un infirmier d'abandonner un branchement sans s'être assuré qu'il est en état de fonctionnement et que la dialyse est vraiment en cours. Or, Mme M. s'en est allée s'occuper de son patient suivant, avant d'être certaine que la dialyse était commencée. Que l'on ne me raconte donc pas que l'injection anticoagulante était suffisante pour me protéger: Une circulation interrompue sans cesse parce qu'impossible du fait d'un défaut de contrôle des lignes met dans le rouge tout ou partie du corps.

Il y a donc eu faute grave de cette infirmière, et faute grave des responsables qui n'ont aucunement blâmé la coupable. Faudra-t-il attendre que quelqu'un parte en paradis pour s'apercevoir de la dangerosité des soins prodigués par cette personne ?

Car, ainsi que cela m'avait été signalé, on cache - momentanément - la coupable à mes yeux. Mais tout le personnel étant conscient et témoin que les fautes de Mme M n'ont pas été sanctionnées en a conclu que, désormais, on pouvait se permettre n'importe quoi. Mr le directeur sait agir à la façon de notre Hollandéon national. Il se préoccupe de priver les patients des ultimes gâteries qui agrémentaient leurs dernières heures, de rogner sur la qualité du matériel  fourni à son personnel, au lieu de mettre de l'ordre, et d'avoir la poigne de fer indispensable pour bannir à jamais les risques éventuels que tout manquement à la discipline fait courir.

Quand on ne punit pas, c'est que l'on accepte, et en refusant de se laisser infléchir sur des détails, on admet de faire courir des risques aux patients dont on "avoue être responsable", dans le domaine de leur sécurité et des règlements. Je vous ai dit avoir été agressé, sur ma couche, par un de ces individus que l'on se doit de préserver des moindres écueils. J'ai proposé d'entendre les témoins afin de décortiquer les faits : On m'a répondu en me laissant dans l'expectative :

Car on ne touche pas à ces gens-là ! Imaginez que j'aie eu l'audace - moi - de pénétrer dans le coin de soin de cet individu ! Je suis persuadé que l'on se serait retourné contre ma personne, voire même en portant plainte ! Là ! RIEN ! Deux poids, deux mesures ! Va-t-il falloir bientôt s'armer pour exercer sa propre autodéfense, et ce dans un établissement de santé  ?

Je rappelle ici ce que m'a confirmé Mr le directeur : Il existe des règlements ! Ils sont les mêmes pour tous, et doivent être respectés par tous ! Donc, pourquoi des téléphones portables fleurissant dans un milieu où ils peuvent être nuisibles? Pourquoi - c'est inimaginable et jamais vu - devoir subir des agressions verbales quand on est dialysé, et même, maintenant, une attaque directe?  Je suggère la distribution d'un règlement impératif à tous les usagers, infirmiers et patients, et l'intervention OBLIGEE des responsables en cas de non respect de ces obligations...

J'ai été informé que le personnel de dialyse suivait mes écrits ( Qui leur a donné mes coordonnées ? ) Je préviens donc ces lecteurs potentiels: Qu'ils ne me considèrent pas comme le perdant de cette passe d'armes ! Mettre en évidence la méchanceté et la mauvaise conduite de certains en exerçant des poursuites contre eux ne peut aider personne. Les patients ont besoin de tranquillité et de l'assurance d'être compris, aidés, et soignés. Semer le trouble est donc incompatible avec leur sérénité. Mais si d'aucun croit se permettre de me manquer de respect ou de me méjuger, je vous donne ma parole qu'il en subira les effets. 

CONCLUSION : Une entrevue de deux heures a permis un échange de vues indéniable, mais l'avenir seul va être capable de prouver son utilité. Si l'hostilité et la prévention demeurent de règle quand un patient - donc une personne - se permet de défendre son intégrité, s'il n'est pas procédé à un rappel à l'ordre du personnel coupable, eh bien, on recommencera à intervenir, mais il n'y aura plus lieu à discussions, ni à échange de vues. Tout est désormais prévu pour une intervention immédiate.
                                        Christian RICARD
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