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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 14:50

 

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 LA HONTE

Nous savions habiter, depuis près d’un an, en Hollanderie, et non plus en France. En découvrant jour après jour les gaffes d’un gouvernement indigne de ce nom, nous nous doutions bien qu’un jour ou l’autre, TOUS les français, pauvres ou riches, en bonne santé ou malades, porteraient le lourd fardeau de ce socialiste abhorré, lequel, depuis 1789, n’a su que jeter du sel sur nos plaies, et nous mettre à la merci d’autres peuples moins crédules que nous.

En ne prenant que des mesurettes, en endormant le peuple par ses belles paroles, nos élus ont su vous endormir, tous autant que vous êtes. Vous comptiez voir le chômage reculer, les nantis se voir amputer leur patrimoine, les forces de l’ordre dotées de moyens pour lutter contre le fléau qui fait de nos banlieues un repaire de voyous, voire de terroristes n’attendant que leur heure, notre armée se mobiliser dans ce combat permanent opposant la justice au banditisme, et tant d’autres actions urgentes afin de retrouver notre vraie France d’autrefois.

Le contraire vous est proposé. Les pauvres n’ont jamais été aussi misérables, et nos villes aussi envahies par une population interlope qui détruit, brûle, attaque, vole, viole, et parfois tue, en créant une nouvelle forme de délinquance : le racisme anti-blanc ! Mais mon propos n’est pas aujourd’hui de retourner le couteau dans la plaie. Vous savez et déplorez tout cela. C’est en tant qu’invalide que je veux m’adresser à vous. Car, en effet, ON s’attaque maintenant au plus démunis, à ceux qui n’osent se défendre et dont je me fais ici le porte-parole.

Ayant perdu mes reins, il y a trois ans, je suis à présent dialysé, une matinée trois fois par semaine. Je vous ai conté, par ailleurs, diverses péripéties concernant le milieu médical et infirmier, lequel devient de plus en plus sujet à discussion. Car tout ne va pas pour le mieux dans ce monde-là, où des patients de tous âges subissent les affres de traitements parfois fort désagréable.

A peu près vers la même époque que l’élection présidentielle, un nouveau directeur est arrivé au centre Néphrocare de Béziers. Chargé de réorganiser plusieurs sites, basé à Montpellier, le nouveau-venu a paru fort sympathique, et beaucoup de personnes mal en point et très âgées ont cru que le messie allait mettre son nez dans le désordre habituel auquel nous devons, bon gré, mal gré, nous habituer. J’ai même été nommé, en ma qualité d’ancien cadre et d’écrivain, correspondant des patients auprès de la direction. C’était trop beau !

 Il existe certaines interdictions sur un règlement intérieur jamais respecté. Les téléphones portables par exemple sont strictement interdits aussi bien pour le personnel que pour les malades. Les spots servant aux opérations de branchement doivent être éteints ensuite. Le calme le plus complet est conseillé comme dans les hôpitaux, et ne parlons pas de l’hygiène qui voudrait que, les transporteurs ou les visiteurs munissent leurs chaussures de caches en papier. De multiples manquements aux protocoles sont aussi habituels, et j’ai dû me plaindre plusieurs fois pour de graves atteintes à la sécurité des patients. Mais que croyez-vous que décida ce nouveau directeur ?

Comme Hollande, comique président, ce directeur ne s’attaqua pas aux vrais problèmes, lesquels se perpétuent toujours. S’il pensa limiter certains frais, opter pour moins de gaspillage de certaines fournitures, il n’en fit rien voir. Il s’attaqua à ceux qui le font vivre de par les traitements qui leur sont imposés et donc assurent ses fins de mois : LES PATIENTS !

La durée et la lourdeur du traitement impose aux centres de dialyse le service d’une collation environ deux heures après l’immobilisation des patients. Jusqu’ici il existait un certain choix, chacun prenant selon ses goûts ou son appétit. La plupart choisissaient du café, un croissant, du pain, du beurre et de la confiture. L’instant de la collation, attendu par tous, était capable de redonner un peu de joie de vivre à tous, et surtout à certains déshérités très âgés, transportés par brancard. Cette joie leur a à présent été enlevée : M. le directeur a décidé que désormais le pain, le beurre, la confiture seraient supprimés. A la place on nous apporte un croissant moitié moins gros qu’avant, une madeleine sous cellophane et le café. Avec cela, avalé en deux bouchées, la collation est devenue simple obligation d’intervention des responsables, et suffit à peine à mettre à l’eau à la bouche des intéressés.

Le personnel étant en grève, en partie de ce fait, M. le directeur est venu à Béziers. J’ai demandé à le voir en ma qualité de représentant des personnes en traitement. Nous avons discuté tous deux d’égal à égal, et je me suis attaché à démontrer que faire des économies de bouts de chandelle sur le dos des patients constituait une atteinte aux règlements, et à leur moral d’habitués de déjeuner à la française. En vain, économies il fallait faire et c’est ainsi qu’elles se feraient.

Le gaspillage constaté, les ordres pouvant aider à supporter un traitement réputé lourd, les manquements dangereux à la discipline, les oublis infirmiers, les femmes de ménage discutant au lieu de travailler, les hurlements de souffrance, les absences de secours immédiats certaines fois, l’oubli des traitements, l’usage des téléphones par un personnel indiscipliné, les rires, les cris, les lumières dans les yeux des patients…. OUBLIES

La Hollandite aiguë de ce nouveau directeur nous oblige à porter du pain et du beurre pour déjeuner si nous voulons tenir quatre heures durant. Pendant ce temps l’EDF fait son beurre avec le gaspillage lumineux qui sévit dans certaines salles, les patients restent coincés dans leur lit en hauteur, parce que le réparateur n’est pas là à demeure, le docteur de service laisse se débrouiller les infirmières, prescrit des entrées à l’hôpital pour blessures sans se donner la peine de constater si’il y a ou non urgence, le bruit est infernal et il est inutile d’essayer de dormir si vous vous sentez mal. Bref, aucune urgence n’a été traitée. Les patients paient M. le directeur pour se voir privés d’une vraie collation..

Pauvre France, où l’argent est prince et les nantis sont rois. Si la crise s’accentue, peut-être nous privera-t-on aussi des médicaments nécessaires… ? Pourquoi pas, la hollandite sévit, elle ridiculise le pays, appauvrit les travailleurs, serre la ceinture aux malades, tout cela pour que ces messieurs de la haute profitent au maximum des bienfaits de l’assiette au beurre.

Debout les damnés de la terre, les petits, les sans grades, les malades, les patriotes, ceux qui veulent rester français et sortir de l'europe et du mondialisme. Le balancier revient et c'est à nous de ne pas manquer notre révolution.

                                                           Christian RICARDpavoisons

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